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Réussir la certification LFCS

Mise à jour :

La certification Linux Foundation Certified System Administrator (LFCS) est une référence pour tout administrateur système souhaitant valider ses compétences en environnement Linux. Basée sur des tâches concrètes, elle met à l’épreuve votre capacité à gérer des systèmes en ligne de commande. J’ai rassemblé ici un guide structuré pour vous aider à planifier votre préparation, utiliser les meilleures ressources, et aborder l’examen avec confiance.

Pourquoi passer la certification LFCS ?

Voici les principales raisons pour lesquelles je recommande de passer la certification Linux Foundation Certified System Administrator (LFCS) :

  • Reconnaissance professionnelle : Délivrée par la Linux Foundation, elle certifie des compétences pratiques en :administration système, très valorisées par les recruteurs.
  • Format pratique et réaliste : L’examen se déroule dans un environnement Linux réel, sans QCM, uniquement :avec des tâches concrètes à réaliser en ligne de commande.
  • Montée en compétences : La préparation vous permet de revoir en profondeur la gestion des :utilisateurs, le réseau, les services, les permissions, etc.
  • Certification accessible : Pas de prérequis, un tarif abordable (~250 $), et un format en ligne qui :permet de passer l’examen depuis chez soi.
  • Évolution professionnelle : Elle ouvre la voie vers d’autres certifications comme le LFCE, le :RHCSA ou le CKA, et renforce votre profil DevOps.
  • Avantage concurrentiel sur le marché : Elle vous démarque dans un environnement professionnel où les compétences :Linux sont de plus en plus demandées.

Passer la LFCS, c’est affirmer sa maîtrise de Linux tout en préparant l’avenir avec des bases solides et reconnues.

Comprendre la certification LFCS

La Linux Foundation Certified System Administrator (LFCS) est une certification reconnue mondialement, destinée à valider les compétences pratiques d’un administrateur système Linux. C’est une certification orientée terrain, où chaque tâche simule une situation réelle d’administration. Elle est idéale pour les profils techniques souhaitant formaliser leur maîtrise de Linux dans un cadre professionnel.

Format et déroulement de l’examen

  • Type : 100 % pratique, sans QCM
  • Durée : 2 heures
  • Nombre de tâches : entre 17 et 20 exercices à réaliser en ligne de commande
  • Mode : en ligne, avec surveillance à distance (proctoring)
  • Tarif (2025) : 445 $, avec une tentative de rattrapage incluse
  • Validité : 3 ans
  • Langue : Anglais uniquement

L’examen se déroule sur la plateforme sécurisée PSI, dans un environnement Linux réel. Il nécessite une webcam, un micro et une pièce calme.

Thèmes évalués

L’évaluation est structurée autour de 5 domaines majeurs :

  • Déploiement et opérations (25 %) : démarrage, arrêt, services système, gestion de processus
  • Réseau (25 %) : configuration IP, pare-feu, DNS, résolution de nom, outils réseau
  • Stockage (20 %) : partitions, volumes, systèmes de fichiers, permissions
  • Commandes essentielles (20 %) : navigation dans l’arborescence, gestion de fichiers, redirections, pipes
  • Utilisateurs et groupes (10 %) : création, gestion des droits, groupes, sudo

Choix de la distribution

Vous pouvez choisir parmi plusieurs distributions populaires :

  • Ubuntu
  • CentOS
  • Debian

Il est essentiel de se préparer sur la distribution choisie, car les commandes système (comme apt, yum, ou systemctl) diffèrent selon l’environnement.

Pour qui est faite la LFCS ?

  • Débutants avec bases solides en Linux
  • Administrateurs système souhaitant certifier leur savoir-faire
  • Professionnels du cloud ou DevOps qui veulent valider leur socle système
  • Moins adaptée aux profils très avancés ou orientés Red Hat (préférez RHCSA dans ce cas)

Planifier sa préparation

Se lancer dans la certification LFCS sans plan, c’est comme vouloir configurer un serveur sans documentation : on perd du temps, on s’éparpille, et on risque de passer à côté de l’essentiel. Voici comment j’organiserias une préparation efficace, étape par étape.

1. Évaluer son niveau

Avant de foncer, je prends le temps de faire un état des lieux. Je me pose des questions simples :

  • Est-ce que je suis à l’aise avec le terminal ?
  • Est-ce que je sais gérer les utilisateurs, les permissions ?
  • Est-ce que je connais bien le réseau en ligne de commande ?
  • Ai-je déjà manipulé des partitions, des montages de disques ?

Si certaines réponses sont floues, c’est un bon indicateur des domaines à renforcer.

2. Définir un planning réaliste

Je prévois une préparation sur 8 à 12 semaines, à raison de 4 à 6 heures par semaine. J’alterne entre :

  • Apprentissage théorique (lecture, vidéos, documentation)
  • Pratique intensive (laboratoires, machines virtuelles)
  • Évaluations (mini tests, simulateurs)

J’utilise un tableau ou un outil comme Trello pour suivre ma progression par domaine : réseau, stockage, utilisateurs, etc.

3. Choisir les bonnes ressources

Je m’appuie sur des ressources fiables et variées :

Je choisis aussi la distribution Linux sur laquelle je vais passer l’examen (Ubuntu, CentOS ou Debian), et je travaille uniquement dessus pour m’habituer à ses spécificités.

4. Créer un environnement de test

Pour pratiquer efficacement, vous pouvez utiliser :

  • Des machines virtuelles avec Vagrant
  • Des conteneurs Docker pour des tests rapides
  • Un VPS pas cher (type DigitalOcean ou Hetzner) pour simuler un vrai environnement serveur
  • Des scripts perso pour automatiser la création d’environnements (ex. : utilisateurs, interfaces réseau, disques)

L’idée est de reproduire un contexte réaliste, comme celui rencontré dans l’examen.

Stratégies pour l’examen

Le jour de l’examen LFCS, tout se joue en 2 heures. Pour mettre toutes les chances de mon côté, je ne me contente pas de bien connaître les commandes : je m’entraîne à gérer mon temps, lire vite, et réfléchir comme un admin en production. Voici mes stratégies préférées.

Lire attentivement chaque énoncé

Chaque tâche contient des détails cruciaux. Je prends le temps de tout lire avant de taper la moindre commande. Si l’énoncé demande un nom de fichier ou un répertoire spécifique, je le respecte à la lettre. L’automate qui corrige l’examen ne laisse rien passer.

Commencer par les tâches faciles

Je ne perds pas de temps sur un exercice compliqué dès le début. Je fais d’abord :

  • les tâches sur les commandes de base
  • la gestion des utilisateurs
  • la navigation dans le système de fichiers
  • la configuration simple du réseau

Cela me permet de marquer rapidement des points et de prendre confiance.

Sauvegarder les tâches en cours

L’environnement d’examen sauvegarde les changements en temps réel. Mais je prends l’habitude d’utiliser des commandes sûres, comme :

Terminal window
history -w

ou encore :

Terminal window
sync

pour forcer l’écriture sur disque, surtout après des modifications critiques.

Utiliser l’aide intelligemment

Je n’hésite pas à consulter man ou --help pour les commandes dont je ne me souviens plus précisément. Le raccourci man -k est très utile :

Terminal window
man -k network

Et pour aller plus vite, j’installe souvent tldr pendant mes sessions de test :

Terminal window
sudo apt install tldr
tldr rsync

Gérer son temps

Je garde un œil constant sur le temps restant (affiché à l’écran). En général, je me fixe des jalons toutes les 30 minutes. Si une tâche me bloque plus de 7-8 minutes, je la laisse de côté et j’y reviens plus tard.

Automatiser les réflexes

Certaines tâches sont très fréquentes : création d’un utilisateur, configuration IP, redémarrage d’un service. Je m’entraîne à les exécuter sans réfléchir, presque comme des réflexes.

Par exemple :

Terminal window
useradd -m -s /bin/bash john
passwd john

Ou pour le réseau :

Terminal window
ip a
nmcli con mod "Wired connection 1" ipv4.addresses "192.168.1.100/24"
nmcli con up "Wired connection 1"

Pratiquer dans des conditions réelles

Je m’impose un cadre de test similaire à l’examen : webcam, minuterie, interdiction d’utiliser le web (seulement les manuels locaux). Cela permet d’éliminer le stress et d’améliorer sa rapidité.

Réussir la LFCS, c’est une question de préparation, mais aussi de méthode le jour J. En maîtrisant son environnement et en gérant son temps intelligemment, on peut passer l’examen avec sérénité.

Après l’examen

Une fois l’examen terminé, que le résultat soit positif ou non, il y a toujours des choses à tirer de l’expérience. Voici comment je procède une fois que le stress est retombé.

Recevoir et analyser les résultats

Le score est généralement disponible dans les 24 à 72 heures après l’examen. Il est présenté sous forme de pourcentage global, avec une répartition par domaine (réseau, stockage, utilisateurs, etc.).

Si j’ai réussi, je note les points faibles pour ne pas les oublier. Si j’ai échoué, je prends le temps d’analyser ce qui m’a manqué :

  • Manque de pratique sur certains sujets ?
  • Problème de gestion du temps ?
  • Difficulté à interpréter les consignes ?

Cette auto-évaluation m’aide à réorganiser ma préparation si je dois retenter l’examen.

Valoriser la réussite

Une fois la certification obtenue, je l’ajoute immédiatement :

  • À mon CV
  • Sur LinkedIn (avec un lien vers le badge)
  • Dans mon profil GitHub ou GitLab
  • Sur les plateformes de freelance ou de recherche d’emploi

Je peux aussi en parler dans un article de blog, ou publier un retour d’expérience pour valoriser mon cheminement et aider d’autres candidats.

Continuer à pratiquer

La certification est valide 3 ans, mais les compétences doivent rester fraîches. Pour ça, je :

  • Maintiens une ou plusieurs VM Linux actives pour m’entraîner régulièrement
  • Me lance dans des projets personnels (automatisation, configuration de serveurs, sécurité)
  • Participe à des challenges ou plateformes comme TryHackMe, OverTheWire, ou Hack The Box pour rester affûté

Penser à la suite

La LFCS peut être une étape vers d’autres certifications, comme :

  • LFCE : Linux Foundation Certified Engineer, plus avancée
  • CKA : Certified Kubernetes Administrator
  • RHCSA : Red Hat Certified System Administrator
  • Ou même des certifications cloud (AWS, Azure, GCP)

Je choisis en fonction de mon orientation professionnelle : administration système, DevOps, cybersécurité, cloud…

Obtenir la LFCS, c’est plus qu’un objectif. C’est une étape dans un parcours qui continue avec de la veille, de la pratique, et de nouveaux défis. Rien ne remplace l’expérience, mais une certification bien utilisée peut vraiment faire la différence.

Conclusion

La certification LFCS est une excellente opportunité pour structurer ses compétences, renforcer ses connaissances pratiques et valoriser son profil dans le monde professionnel. Avec une bonne préparation, les bons outils et une méthode rigoureuse, elle est tout à fait accessible.

Pour vous accompagner encore plus loin, je suis en train de construire des TP pratiques basés sur les scénarios de l’examen, ainsi qu’un contrôle des connaissances pour évaluer votre niveau sur chaque domaine. Vous pourrez ainsi vous entraîner efficacement et mesurer vos progrès avant le jour J.

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