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Formation Kubernetes 2025

Mise à jour :

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Les applications cloud-native deviennent la norme, maîtriser Kubernetes est devenu une compétence essentielle. Que vous soyez administrateur système ou développeur, cet orchestrateur de conteneurs est au cœur des infrastructures modernes, offrant scalabilité, automatisation et résilience.

Comment Kubernetes a-t-il évolué : Histoire et contexte

Quel était le contexte avant Kubernetes ?

Avant de plonger dans l’histoire de Kubernetes, il est important de comprendre l’évolution de la conteneurisation. Les conteneurs, en tant que technologie, permettent d’exécuter des applications de manière isolée sur un même système d’exploitation, offrant ainsi une meilleure utilisation des ressources et une portabilité accrue.

Comment Docker a-t-il préparé l’arrivée de Kubernetes ?

La popularité des conteneurs a considérablement augmenté avec l’arrivée de Docker en 2013, qui a simplifié la création, le déploiement et l’exécution des conteneurs.

D’où vient Kubernetes et pourquoi Google l’a-t-il créé ?

Kubernetes a été développé initialement par Google, basé sur leur vaste expérience en gestion de conteneurs à grande échelle à travers leur système interne appelé Borg. Google utilisait Borg pour déployer et gérer des milliers d’applications dans leurs data centers, assurant ainsi une haute disponibilité et une gestion efficace des ressources.

Quand Kubernetes est-il devenu open-source ?

En 2014, Google a décidé de partager cette technologie sous la forme d’un projet open-source : Kubernetes. Ce projet a été annoncé lors de la conférence DockerCon de cette même année, marquant le début d’une nouvelle ère pour l’orchestration des conteneurs.

Comment la CNCF a-t-elle contribué au succès de Kubernetes ?

En 2015, Kubernetes a été transféré sous l’égide de la Cloud Native Computing Foundation (CNCF), une fondation dédiée à la promotion de technologies cloud-native. La CNCF a fourni un cadre de gouvernance et un soutien communautaire qui ont permis à Kubernetes de croître rapidement et d’adopter une adoption massive par l’industrie.

Depuis son lancement, Kubernetes a évolué rapidement grâce à une communauté active et une forte adoption par des entreprises de toutes tailles. Les contributions de divers acteurs de l’industrie, y compris des géants de la technologie comme IBM, Microsoft, Red Hat et d’autres, ont enrichi le projet en ajoutant des fonctionnalités avancées et en améliorant sa stabilité et sa performance.

Kubernetes à quoi sert-il ?

Pour comprendre Kubernetes, il faut d’abord se poser une question simple : pourquoi a-t-on besoin d’un orchestrateur de conteneurs ? La réponse réside dans les défis modernes des infrastructures IT. Les systèmes d’aujourd’hui sont de plus en plus complexes, composés de microservices répartis sur des dizaines, voire des centaines de conteneurs. Kubernetes est conçu pour relever ces défis et rendre la gestion de ces environnements plus simple, fiable et efficace.

1. Centraliser la gestion des conteneurs

L’objectif principal de Kubernetes est de fournir une plateforme unifiée pour orchestrer vos applications conteneurisées. Que vous ayez un cluster de trois machines ou une infrastructure mondiale, Kubernetes agit comme une couche d’abstraction qui vous permet de :

  • Déployer vos conteneurs de manière uniforme.
  • Surveiller leur état en continu.
  • Adapter automatiquement les ressources en fonction des besoins.

2. Garantir la disponibilité des applications

L’une des promesses fondamentales de Kubernetes est de garantir que vos applications restent disponibles, quoi qu’il arrive. Il assure cette haute disponibilité grâce à des mécanismes comme :

  • Redondance : En déployant des répliques de vos applications sur plusieurs nœuds.
  • Self-healing : En redémarrant automatiquement les conteneurs défaillants.
  • Load balancing : En répartissant intelligemment le trafic entre vos pods.

En somme, Kubernetes fait tout pour que votre application reste en ligne, même en cas de panne ou d’incident.

3. Simplifier la scalabilité

Kubernetes est un allié de choix pour faire face aux variations de charge. Son objectif est de permettre une scalabilité simple et rapide, que ce soit :

  • Verticale : En augmentant les ressources (CPU, RAM) allouées aux conteneurs.
  • Horizontale : En ajoutant ou supprimant des répliques de vos applications en fonction des besoins.

Par exemple, lors d’un pic de trafic, Kubernetes peut automatiquement ajouter des pods pour absorber la charge, puis les retirer une fois le calme revenu.

4. Automatiser les déploiements et les mises à jour

Avec Kubernetes, fini les déploiements manuels laborieux ! Son objectif est de simplifier et automatiser les cycles de vie de vos applications grâce à des fonctionnalités comme :

  • Rolling Updates : Déployer progressivement une nouvelle version sans interruption.
  • Rollbacks : Revenir rapidement à une version stable en cas de problème.
  • Canary Releases : Tester une nouvelle version sur une fraction des utilisateurs avant un déploiement complet.

5. Optimiser les ressources

Dans un monde où les infrastructures cloud et on-premises coûtent cher, Kubernetes aide à optimiser l’utilisation des ressources. Il attribue automatiquement les conteneurs aux nœuds disponibles en tenant compte de leurs ressources (CPU, mémoire) pour éviter les gaspillages.

6. Intégrer la sécurité dans les processus (DevSecOps)

Enfin, Kubernetes vise à intégrer la sécurité dans vos processus. En tant que plateforme clé pour le DevSecOps, il offre :

  • Isolation des workloads grâce aux namespaces.
  • Gestion fine des accès avec les RBAC.
  • Chiffrement des communications entre les composants du cluster.

Pourquoi apprendre Kubernetes en 2025 ?

Kubernetes est devenu un standard incontournable pour déployer et gérer des applications conteneurisées. Mais pourquoi investir du temps dans cette technologie aujourd’hui ?

Quels sont les rôles concernés par Kubernetes ?

Sa maîtrise ne concerne pas qu’un seul métier : administrateurs système et développeurs doivent travailler ensemble pour exploiter pleinement ses capacités. Cela s’inscrit parfaitement dans la culture DevOps : la collaboration entre équipes pour améliorer la qualité et l’efficacité des déploiements.

Pour les administrateurs système : Ils assurent la gestion des clusters, la sécurisation des infrastructures et l’optimisation des ressources.

Pour les développeurs : Ils utilisent Kubernetes pour déployer, mettre à jour et scaler leurs applications sans dépendre d’une infrastructure spécifique.

Quels bénéfices concrets apporte une formation Kubernetes ?

Se former permet de mieux comprendre l’orchestration des conteneurs, de fluidifier la collaboration entre équipes et de garantir des applications scalables, résilientes et sécurisées. Si vous débutez, commencez par vous familiariser avec les concepts de base avant d’explorer les aspects avancés.

Les prérequis pour apprendre Kubernetes

Avant de plonger dans l’univers de Kubernetes, il est essentiel de maîtriser certaines bases pour faciliter votre apprentissage et votre efficacité. Voici les compétences et connaissances recommandées :

Systèmes d’exploitation Linux

Kubernetes est principalement conçu pour fonctionner sur des systèmes Linux. Une bonne compréhension de cet environnement est donc indispensable. Vous devriez être à l’aise avec :

  • Commandes de base : navigation dans le système de fichiers, gestion des utilisateurs et des permissions.
  • Scripting Shell : automatisation des tâches avec des scripts Bash.
  • Gestion des processus et services : surveillance et contrôle des processus en cours.

Pour renforcer vos compétences en administration Linux, consultez le guide Administrer des Serveurs Linux.

Réseaux et DNS

Une compréhension solide des concepts réseau est cruciale, car Kubernetes gère la communication entre les conteneurs et les services. Vous devriez connaître :

  • Modèle OSI : particulièrement les couches 4 (transport) et 7 (application).
  • Routage et sous-réseaux : comprendre comment les paquets sont dirigés dans un réseau.
  • DNS : savoir comment les noms de domaine sont résolus en adresses IP.

Pour approfondir ces notions, référez-vous au guide Le modèle TCP/IP.

Conteneurisation avec Docker

Kubernetes orchestre des conteneurs, il est donc essentiel de comprendre ce qu’est un conteneur et comment le gérer avec Docker. Vous devriez être capable de :

  • Créer et gérer des conteneurs : démarrer, arrêter et superviser des conteneurs Docker.
  • Construire des images Docker : rédiger des Dockerfiles efficaces et optimiser la taille des images.
  • Gérer les réseaux et volumes Docker : configurer la communication entre conteneurs et la persistance des données.

Pour débuter avec Docker, consultez la Formation Docker : maîtrisez conteneurs et images.

Langage de description YAML

Kubernetes utilise largement le format YAML pour la configuration de ses ressources. Il est donc important de savoir :

  • Lire et écrire des fichiers YAML : comprendre la syntaxe et la structure de ce langage.
  • Structurer des données complexes : organiser des configurations imbriquées de manière claire.

Un guide sur le langage YAML est disponible ici : YAML.

Notions de base en programmation

Bien que Kubernetes puisse être utilisé sans compétences approfondies en programmation, une familiarité avec les concepts de base est bénéfique, notamment :

  • Scripts d’automatisation : écrire des scripts pour automatiser des tâches répétitives.
  • Compréhension des API REST : interagir avec des services web et des interfaces programmatiques.

Si vous souhaitez apprendre un langage de programmation, le guide Débutez avec Python est un excellent point de départ.

Gestion de version avec Git

La gestion du code source et des configurations est essentielle dans un environnement Kubernetes. Vous devriez savoir :

  • Initialiser et cloner des dépôts Git : commencer un nouveau projet ou en rejoindre un existant.
  • Effectuer des commits et des branches : enregistrer des modifications et gérer différentes versions du code.
  • Résoudre des conflits de fusion : gérer les divergences lors de la collaboration en équipe.

Pour maîtriser Git, référez-vous au guide Git.

Quelle formation Kubernetes choisir ?

Se former à Kubernetes dépend de votre rôle et de vos objectifs. Administrateurs système et développeurs n’auront pas les mêmes besoins en termes de compétences. Voici un parcours d’apprentissage adapté à chaque profil.

Merci pour ce contenu très complet ! Je vais restructurer le chapitre Parcours de formation pour les administrateurs système en deux parcours distincts et progressifs :

  1. Parcours Administrateur Kubernetes (Admin Kube)
  2. Parcours Développeur Kubernetes (Dev Kube)

Chacun sera divisé en trois niveaux (Débutant, Intermédiaire, Avancé), avec un fil conducteur clair et des liens vers les ressources que tu proposes. L’objectif est de pouvoir les transformer en roadmap à l’avenir.

Parcours Administrateur Kubernetes (Admin Kube)

Niveau 1 – Prise en main de Kubernetes

À ce niveau, j’apprends à comprendre les bases de Kubernetes et à manipuler un cluster local.

Niveau 2 – Gestion opérationnelle des clusters

J’apprends à déployer et configurer un cluster Kubernetes en production, et à gérer ses composants critiques.

Niveau 3 – Automatisation et haute disponibilité

Je passe à l’automatisation de la gestion du cluster et à l’optimisation de ses performances.

Parfait ! Voici maintenant la restructuration complète du Parcours Développeur Kubernetes (Dev Kube), également en trois niveaux, orienté pratique et montée en compétences progressives.

Parcours Développeur Kubernetes (Dev Kube)

Niveau 1 – Comprendre et manipuler Kubernetes

Je découvre les concepts clés pour déployer mes premières applications conteneurisées avec Kubernetes.

Niveau 2 – Configurer et fiabiliser mes déploiements

Je consolide mes connaissances en apprenant à configurer mes applications pour la production.

Niveau 3 – Scalabilité, automatisation et CI/CD

Je rends mes applications scalables, résilientes et intégrées dans un pipeline DevOps.

Conseils pour apprendre Kubernetes

Ne brûlez pas les étapes ! Kubernetes est un outil puissant, mais complexe. Avant de vous lancer dans des déploiements avancés, assurez-vous de bien maîtriser les prérequis : Linux, réseaux, conteneurs et YAML.

Adoptez une approche progressive : commencez par comprendre les concepts de base, manipulez les ressources simples (Pods, Services, Deployments), puis explorez les fonctionnalités avancées comme la scalabilité et la sécurité.

La clé de l’apprentissage : la pratique. Suivez des tutoriels pour prendre en main les commandes essentielles, puis passez à des exercices plus libres. Pour vraiment assimiler, entraînez-vous à construire un cluster Kubernetes en partant de zéro, sans copier-coller, en écrivant vos propres manifestes et configurations.

L’apprentissage de Kubernetes demande du temps, mais en avançant méthodiquement, vous deviendrez autonome et efficace !

Passer les certifications Kubernetes : CKA et CKAD

Kubernetes est devenu un standard de l’industrie et obtenir une certification peut être un atout majeur pour votre carrière. La Cloud Native Computing Foundation (CNCF) propose deux certifications principales :

  • CKA (Certified Kubernetes Administrator) : destinée aux administrateurs système, elle valide vos compétences en gestion et orchestration de conteneurs.
  • CKAD (Certified Kubernetes Application Developer) : axée sur le développement d’applications sur Kubernetes, elle évalue votre capacité à concevoir et déployer des applications conteneurisées.

Avant de vous lancer dans une certification comme la CKA ou la CKAD, ou tout simplement pour mesurer votre progression dans l’apprentissage de Kubernetes, cet examen interactif est fait pour vous.

Conclusion

Kubernetes, avec sa puissance et sa flexibilité, peut sembler intimidant au premier abord, mais une fois les fondamentaux maîtrisés, il devient un outil indispensable pour gérer des applications modernes. Grâce à son approche déclarative, ses mécanismes d’auto-réparation et sa capacité à s’adapter aux environnements les plus exigeants, Kubernetes offre une solution robuste et évolutive pour orchestrer vos conteneurs.

FAQ : Questions Fréquentes

Qu'est-ce que Kubernetes ?
Kubernetes est une plateforme open-source créée par Google pour orchestrer des conteneurs. Il automatise le déploiement, la mise à l'échelle et la gestion des applications conteneurisées.
Quels sont les avantages de Kubernetes ?
Kubernetes réduit les coûts, améliore la disponibilité des applications, accélère les déploiements et facilite la scalabilité automatique.
Quels sont les composants d'un cluster Kubernetes ?
Un cluster comprend le Control Plane qui gère le cluster et les Worker Nodes qui exécutent les applications.
Qu'est-ce qu'un pod ?
Un pod est l'unité de base de Kubernetes qui contient un ou plusieurs conteneurs partageant le même réseau et stockage.
Quelle différence entre pod et deployment ?
Un Deployment gère plusieurs pods et offre les mises à jour progressives, le rollback et l'auto-réparation. Utilisez toujours un Deployment en production.
Comment déployer une application ?
Créez un fichier YAML décrivant votre Deployment, puis utilisez kubectl apply pour le déployer et exposez avec un Service.
Qu'est-ce qu'un ReplicaSet ?
Un ReplicaSet maintient un nombre défini de pods en fonctionnement. Il est automatiquement géré par un Deployment.
Comment exposer une application ?
Utilisez un Service pour l'accès interne ou un Ingress pour exposer à l'extérieur avec un nom de domaine.
Qu'est-ce qu'un Service ?
Un Service fournit un point d'accès stable pour joindre un ensemble de pods, même quand ils redémarrent.
Différence entre ClusterIP, NodePort et LoadBalancer ?
ClusterIP expose dans le cluster, NodePort sur un port de chaque nœud, LoadBalancer crée un load balancer externe.
Comment persister les données ?
Utilisez des PersistentVolumes et PersistentVolumeClaims pour connecter du stockage persistant aux pods.
Qu'est-ce qu'un ConfigMap ?
Un ConfigMap stocke des données de configuration que les pods peuvent utiliser sans les inclure dans l'image.
Qu'est-ce qu'un Secret ?
Un Secret stocke des données sensibles comme les mots de passe et tokens, encodées en base64.
Comment mettre à jour sans redémarrer ?
Montez les ConfigMaps comme volumes pour mise à jour automatique, ou utilisez kubectl rollout restart.
Comment superviser un cluster ?
Utilisez kubectl get et describe pour les infos de base, Prometheus et Grafana pour le monitoring avancé.
Comment mettre à jour une application ?
Modifiez votre YAML et relancez kubectl apply, ou utilisez kubectl set image pour changer l'image.
Comment supprimer une ressource ?
Utilisez kubectl delete suivi du type et nom de ressource, ou kubectl delete -f avec le fichier YAML.
Qu'est-ce qu'un namespace ?
Un namespace isole logiquement les ressources dans un cluster pour organiser les environnements ou équipes.
Quels outils pour déployer ?
Helm pour packager, Kustomize pour personnaliser, ArgoCD ou FluxCD pour le déploiement automatique GitOps.
Comment sécuriser un cluster ?
Activez RBAC pour les accès, Network Policies pour isoler le trafic, et chiffrez les secrets avec Vault.