Installation de Proxmox
Mise à jour :
La virtualisation est au cœur des environnements modernes, offrant flexibilité et efficacité dans la gestion des ressources. Parmi les solutions disponibles, Proxmox se distingue par sa puissance et sa simplicité. Que ce soit pour des besoins professionnels ou pour votre Homelab, installer Proxmox sur une base Debian 12 est un excellent choix pour créer un environnement robuste et évolutif.
Prérequis
Avant de plonger dans l’installation de Proxmox, il est important de s’assurer que votre système répond à certains prérequis. Ces prérequis sont essentiels pour garantir une expérience fluide et sans encombre tout au long du processus d’installation et d’utilisation.
Assurez-vous que votre machine dispose d’un CPU avec 8 cœurs au minimum, d’au moins 16 Go de RAM et de suffisamment d’espace disque (100 Go minimum recommandé). La virtualisation demande des ressources, et une machine puissante garantira de meilleures performances.
Mise au point du Script d’Installation de Proxmox
Je vais détailler comment je m’y suis pris pour installer Proxmox sur une distribution Debian existante. Je me suis basé sur la documentation officielle ↗.
Mise au point de l’installation
Connectez-vous à votre machine sous Debian 12 via SSH par exemple.
Une fois connecté, il est conseillé de modifier le fichier /etc/hosts
.
Exécutez les commandes suivantes pour mettre à jour votre système :
Il faut aussi modifier certaines valeurs des paramètres du kernel :
Et on les applique :
J’ai choisi le mode bridge pour permettre aux machines virtuelles d’être directement accessibles sur le réseau local, comme n’importe quel autre appareil, offrant ainsi une meilleure intégration et une plus grande flexibilité pour mes tests et l’administration. Plus d’infos sur bridge ou NAT.
Pour éviter de laisser faire Proxmox, je vais créer un bridge vmbr0
:
On peut ensuite ajouter le dépôt Proxmox à la liste de sources APT. Exécutez les commandes suivantes :
Ces commandes ajoutent le dépôt Proxmox et importent la clé GPG pour garantir l’authenticité des paquets.
Avec le dépôt en place, nous allons mettre à jour le système :
On peut installer enfin Proxmox :
J’installe quelques packages supplémentaires à ceux recommandés. Par exemple
ksm-control-daemon
installe KSM (Kernel Samepage Merging) qui permet de
combiner plusieurs pages de mémoire identiques en une seule page, pour
économiser de la mémoire.
Le package libguestfs-tools
installe un ensemble d’outils pour créer, accéder
et modifier des images de disque virtuel. Ces outils vont nous servir à
manipuler les systèmes de fichiers et les configurations des templates de
machines virtuelles Proxmox.
On nettoie le système :
On reboot pour terminer :
Au bout de quelques secondes, vous devriez pouvoir accéder à Proxmox de nouveau.
Accès à l’Interface Web
Une fois la VM redémarrée, vous pouvez accéder à l’interface web de Proxmox
en ouvrant un navigateur et en saisissant l’adresse IP de la VM suivie de
:8006
. Par exemple, https://192.168.3.10:8006
.
Le script définitif
Pour éviter de répéter ces tâches à chaque fois que vous voudrez faire cette installation, voici un script complet (enfin presque, il manque la copie du certificat) :
Connexion Sécurisée à Proxmox
Ça fonctionne, mais il faut installer un certificat pour que la connexion en
https
fonctionne, indispensable pour utiliser terraform.
Génération et installation d’un certificat auto-signé
Comme à mon habitude, je vais utiliser mkcert
que j’ai documenté
ici. Important, réalisez toutes
les opérations décrites dans ce guide, car il faut ajouter le certificat racine
sur votre machine !
Nous allons les transférer dans la configuration de Proxmox :
On se connecte à la box Vagrant et on redémarre le service :
Déconnectez-vous et on reteste sans l’option -k
de curl
qui bypass le
contrôle de connexion sécurisée :
Nickel Chrome
Configuration SSH pour se Connecter à Proxmox
Pour pouvoir utiliser Terraform pour provisionner des ressources, il faut
autoriser la connexion ssh
avec le compte root
. Pour cela, il faut éditer le
fichier de configuration et mettre la valeur PermitRootLogin yes
:
Déconnectez-vous et éditez le fichier de configuration du client ssh
:
Ajoutez cette ligne :
Idem, ajoutez cette ligne dans votre fichier /etc/hosts
:
On teste :
Conclusion
Avec les étapes que nous avons suivies, votre environnement Proxmox 8 est désormais opérationnel sur une machine tournant sous Debian 12. Cette configuration vous ouvre la porte à une multitude de possibilités dans le domaine de la virtualisation et de la gestion des conteneurs.
Un des avantages de cette installation est la possibilité d’utiliser Terraform pour instancier et gérer des ressources sur Proxmox. Terraform, un outil d’Infrastructure as Code (IaC), permet de déployer et de gérer l’infrastructure de manière automatisée et reproductible. Pour en savoir plus sur l’utilisation de Terraform avec Proxmox, je vous invite à consulter ce guide détaillé : Utiliser Terraform avec Proxmox.
De plus, nous explorerons ensuite l’utilisation de l’inventaire dynamique Ansible avec Proxmox. Ansible est un outil puissant pour l’automatisation de la configuration et la gestion de l’infrastructure et l’inventaire dynamique est un moyen efficace de gérer les ressources virtualisées de manière flexible et scalable.